Les efforts paneuropéens mis en œuvre sous l’égide du projet ECOCHAMPS ont abouti au développement de cinq véhicules hybrides qui peuvent se targuer d’émettre moins de CO2, d’être plus efficaces et de disposer d’un groupe motopropulseur plus petit et plus léger.

L’attention que l’on porte aux véhicules électriques en tant que pierre angulaire de la mobilité urbaine du futur ne doit pas nous faire oublier que leurs homologues hybrides ont également un avenir, et que cet avenir, c’est maintenant qu’il se joue. Dans la mesure où les problématiques liées à l’autonomie des véhicules électriques et à l’insuffisance des stations de chargement ne sont pas encore résolues, il est probable que les véhicules hybrides restent la solution de prédilection de ceux qui souhaitent se déplacer au-delà des limites urbaines, mais à une condition: le développement d’une technologie de groupes motopropulseurs hybrides rentables et faciles à intégrer.

Le projet ECOCHAMPS (European COmpetitiveness in Commercial Hybrid and AutoMotive PowertrainS) a été lancé dans cette perspective. Depuis mai 2015, son consortium, fort de 25 participants et qui inclut des fabricants de véhicules utilitaires légers et lourds comme FIAT, Renault, Daimler, Iveco, MAN et DAF Trucks, a travaillé sur des solutions pour améliorer l’efficacité des groupes motopropulseurs de 20 %, réduire leur poids et leur taille de 20 % et, de manière générale, pour rendre les véhicules hybrides plus rentables.