Pour l’ancien ministre, actuel président de la Mission REV3, aucune entreprise ne va échapper à l’essor du numérique et des nouvelles technologies.
A ses yeux, les grands groupes et les PME doivent anticiper pour changer leur modèle économique. Pour autant, il reste très prudent sur les créations d’emploi effectives que devrait générer la troisième révolution industrielle.

Rappelez-nous les fondamentaux de la REV3 ?

Tout est parti d’un constat que l’économie évolue à toute vitesse et que nous ne pouvons plus produire et utiliser les énergies fossiles avec les conséquences néfastes que l’on connait sur l’environnement. De plus, on a une révolution technologique qui remet en question des choses que l’on considérait comme acquises. Le numérique, l’intelligence artificielle, la robotique changent nos métiers et nos modes de production. Avec la REV3, on ne subit plus, mais on essaye d’anticiper ces grands changements. C’est à nous de porter cette vision collective afin de financer et d’accompagner les entreprises…